Janvier 2021
Bilan de la journée « Réemploi » avant la démolition des anciens bureaux de Dow Chemicals à Sophia Antipolis
Bonjour, pouvez-vous vous présenter ?
Bonjour, je m’appelle Jean Benoît MURAT, je suis conseiller municipal délégué aux Associations à la commune de Valbonne et référent de quartier à Garbejaire au cœur de Sophia Antipolis.
Quels sont les enjeux des immeubles de bureaux à Sophia Antipolis ?
La principale question autour des immeubles de bureaux sur Sophia, c’est la réutilisation et le réaménagement des bureaux existants, contre la construction de nouveaux locaux qui sans cesse empiète sur la forêt qui a une valeur importante aux yeux des Valbonnais et des utilisateurs de Sophia.
D’autant plus qu’un des problèmes aujourd’hui sur Sophia, qui pendant le COVID est moins important, mais qui est quand même primordial, c’est l’accessibilité des actifs à la zone de Sophia, et c’est vrai que l’augmentation du nombre d’actifs sur Sophia est particulièrement compliquée, étant donné que les infrastructures en termes de transports sont complètement saturées en situation non COVID.
Quel est l’impact économique des bureaux pour Sophia Antipolis ?
C’est essentiel, c’est vital, Sophia n’existe que parce-que c’est une zone de recherche, de développement et d’emploi. Le regroupement des communes autour de la zone de Sophia existe grâce à ces locaux et à tous ces actifs qui viennent quotidiennement travailler ici.
Quel est votre bilan sur cette journée de « Réemploi » dans les bâtiments des bureaux ?
Alors, cette journée, c’était intéressant, j’ai trouvé l’initiative prise par VALIMMO tout à fait intéressante, c’est pour ça qu’on a essayé de rebondir, malgré l’urgence et le contexte un peu compliqué et de répondre présent à cette opération, pour plusieurs raisons, d’une part parce-que je pense que détruire des choses et les mettre en déchetterie sans chercher à les réutiliser, c’est aujourd’hui quelque chose qu’on ne peut plus imaginer, qu’on ne peut plus accepter même, et d’autre-part, parce-que je pense qu’aujourd’hui, on manque de lien entre d’un côté les entreprises et les associations et les habitants du quartier, et je pense que créer des dynamiques comme ça entre tout le monde et essayer de trouver des points d’intérêts communs à tous ces acteurs de la zone, c’est important pour retrouver un dynamisme et pour essayer de faire en sorte que tout le monde s’entende et qu’on trouve des compromis intéressants pour tout le monde.
Alors, c’est une première pour moi, je ne sais pas si ça s’est fait par le passé, souvent le problème c’est qu’on implique pas les acteurs locaux ou associatifs dans ce genre d’initiative, on aurait pu aller beaucoup plus loin, si on avait eu un peu plus de temps et un peu plus de souplesse au niveau du contexte, on aurait pu aller beaucoup plus loin dans la récupération, aujourd’hui, bon, on a fait ce qu’on a pu, mais c’est vrai que ce genre d’initiative, je pense, est à reproduire et même à mettre en valeur, parce-que c’est pour l’intérêt de tous.
Comment s’est passée votre collaboration avec VALIMMO ?
Ça a été efficace, et assez rapide à mettre en place, j’ai trouvé, après il a fallu être réactif, et puis moi j’ai trouvé que l’ambiance était plutôt agréable, les rapports ont été tout à fait bon, moi, je réitèrerais complètement cette initiative, avec encore plus d’associations et encore plus d’intervenants s’il y en avait la possibilité.
Quels sont vos enseignements pour la commune et ses habitants ?
Je pense que le quartier de Garbejaire, c’est un quartier qui est au cœur de Sophia Antipolis, mais qui aujourd’hui est un peu isolé de Sophia en fait, puisque aujourd’hui les entreprises tournent autour, les habitants vivent dans ce quartier, les associations y agissent, mais personne ne se rencontre vraiment, et moi je pense que ce genre d’opération peut entraîner une vraie dynamique, peut permettre à tout le monde d’en retirer un intérêt, et puis les associations ont besoin de soutien, ça c’est sûr, et les habitants ont envie de se sentir aussi impliqués dans la technopole et pas seulement entourés par la technopole.
Retrouvez le reste des interviews des associations participantes :
- Vincent GRAVIER, Cycle Up
- Abdelhadi GASMI, DEFIE
- Aude ETIENNE, Carton Commun
- Sabine BODIROGA, Soli Cités
- Aurélia GIORDANENGO, Happy Hand