Pouvez-vous vous présenter, ainsi que vos activités ?
Je suis Laurent Villa, Président fondateur de RX GREEN Venture. Je représente un fond d’investissement dans la food tech. Plusieurs métiers : d’abord le retail avec la restauration et la boulangerie. Deuxième métier, le développement et la production industrielle. Le troisième métier, c’est la raison de notre présence aujourd’hui, le lancement de notre nouvelle start-up, RX GREEN AGRIBOX. Nous allons développer la culture en hydroponie. Enfin, le quatrième métier, la livraison par notre application RX EAT.
Comment vos activités évoluent-elles ?
L’activité est difficile en ce moment. Nous connaissons tous cette crise avec la pandémie du COVID-19. Mais le groupe est structuré pour traverser les tempêtes et surtout suffisamment innovant pour pouvoir progresser et créer de nouveaux concepts.
A ce jour, la pandémie a accéléré notre stratégie digitale. Nous étions déjà présents sur une stratégie digitale il y a plus de 4 ans et grâce à cette pandémie, nous en avons fait un point positif, nous avons augmenté notre trafic et nos ventes sur la partie livraison à domicile grâce à l’application RX EAT. Nous avons fortement investi sur des secteurs innovants comme l’agriculture en hydroponie, avec le développement et la production de fruits et légumes en container.
Quels sont vos objectifs pour les années à venir ?
Nos objectifs pour les années à venir et 2022, c’est d’abord de structurer et de financer le groupe par notre fond d’investissement RX GREEN, toutes nos start-ups. Nous avons une start-ups qui nous tiens à cœur c’est RX GREEN AGRIBOX. Elle concerne la production dans des containers, ici sur le site de Mougins avec VALIMMO, ou nous avons plus de 4 000m2 de surface de ferme qui va être développé. Mais également le développement de notre start-ups digital RX EAT, qui est déjà très présente sur le bassin méditerranéen, mais qui va s’étendre sur Paris avec de nouveaux partenaires innovants.
Que diriez-vous à des restaurateurs pour les inciter à utiliser RX GREEN ?
Les restaurateurs sont aujourd’hui confrontés à beaucoup de problématiques sur ce qui touche à la production alimentaire et à l’achat des denrées alimentaires. Nous trouvons aujourd’hui des produits de moins bonnes qualités. Nous allons acheter des fraises à 2 000km alors que grâce à notre nouvel écosystème AGRIBOX, vous pourrez consommer vos fraises, vos tomates, sans engrais en circuit court. Aujourd’hui, il faut être en capacité, nous en tant que restaurateurs, de sourcer des bons produits et de qualité pour satisfaire nos clients mais dans une vision et une stratégie tarifaire équilibrée. Le défi qui s’amène à nos restaurateurs c’est d’être en capacité d’acheter des produits pas trop chers tout en garantissant sa qualité. Je suis persuadé et nous sommes persuadés dans le groupe, que la stratégie du prix le plus bas va bientôt s’arrêter.
Les restaurateurs ont-ils tendance à se digitaliser depuis la crise COVID ?
Nous étions les premiers à digitaliser la restauration. C’est une culture chez nous. Je suis issu de l’ingénierie financière par la digitalisation. Dans notre métier historique de la restauration, nous avions déjà et depuis des années lancées la digitalisation. Nous le voyons déjà maintenant, chaque restaurateur indépendant ou appartenant à un réseau a été obligé de s’y mettre, obligé de développer cet outil digital.
La digitalisation pour un restaurateur c’est avant tout une meilleure gestion. Nous avons moins de clients, moins de trafic donc nous devons faire plus attention sur la gestion de ses stocks, de ses inventaires, mais il faut être également plus efficace dans l’aspect accueil, service et donc être plus rapide. La digitalisation permet d’offrir une meilleure prestation à nos clients.